Au 18ème siècle

En 1702, à la demande d’un prêtre diocésain, une première implantation d’un Tiers Ordre « Notre Dame du Mont Carmel » dans le Diocèse, des institutrices sont au service des écoles rurales. Très rapidement, le Tiers Ordre accueille des prêtres, des laïcs, hommes et femmes, des célibataires dans l’état d’esprit du Carmel.

Avant la révolution, le Tiers Ordre compte 250 frères et 540 sœurs au service des autres, dans les paroisses et les villages pauvres de la Manche.

Au 19ème siècle

Dès 1803, suite à un appel du Curé d’Avranches pour l’éducation des jeunes filles, des institutrices reprennent leur activité d’enseignement et de soin des malades.

L’année 1852 marque la reconnaissance du Tiers Ordre régulier de Notre Dame du Mont Carmel, en Congrégation religieuse Notre Dame du Mont Carmel, dont l’aspiration se décline en :

Cette manière de vivre fait demander aux femmes un statut de vie religieuse.

En 1900, on peut ainsi compter 89 écoles créées.

Au 20ème siècle

Alors que la France est marquée par la laïcisation, la Congrégation, en 1910, doit s’orienter vers une activité exclusivement hospitalière : soulager les malades dans leur maison ainsi que toutes les œuvres de charité et de miséricorde.

De 1905 à 1940, ne pouvant plus enseigner, les sœurs ouvrent un cours ménager, font le catéchisme et animations le dimanche, développent des cantines.

A partir de 1941, les sœurs peuvent à nouveau être dans l’éducation. Elles ouvrent à nouveau des écoles libres, des collèges ruraux et un lycée à Avranches. Parallèlement, les sœurs ouvrent de nombreux dispensaires ruraux, une clinique à Avranches et travaillent dans les hospices, maisons de retraite et hôpitaux.

Pendant la guerre de 39-45, une bombe tombe sur la Maison de la Rue Bremesnil : une jeune sœur est tuée. En 1954-55, les bâtiments sont reconstruits.

En 1953, l’Évêque de Coutances-Avranches appelle la Congrégation pour aller en terre de mission. Des sœurs partent pour le soin des malades, l’enseignement et la pastorale au Cameroun (8 lieux) et au Tchad, de 1955 à 2005.

Après le Concile Vatican II, le retour aux sources est renforcé et une nouvelle Règle est approuvée en 1982. Le Carmel apostolique allie ainsi la prière contemplative au sein de communautés fraternelles et l’envoi en mission.

En raison de la démographie de la Congrégation, le Chapitre décide de créer une Association pour gérer ces activités de Maison de retraite.

En 1997, la Congrégation crée l’Association de Gestion Maison des Sœurs Ainées et ainsi de séparer les activités de la Congrégation et l’activité de la Maison de Retraite des Sœurs Ainées. Elle embauche alors une salariée pour prendre la direction de la maison de retraite.

Le passage au XXIème siècle…

En 2015, le Congrégation décide de confier l’animation et la gestion de la Maison des sœurs ainées à la Congrégation Communauté du Chemin Neuf. Pierre Certain est alors appelé pour prendre la direction de la Maison avec un objectif de développement de l’immobilier disponible (ancienne Clinique et Pavillon Blanc).

Depuis cette date des travaux et d’extension et de rénovation sont réalisés :

Dans le même temps, de nombreux travaux de rajeunissement des locaux, de sécurité des personnes et de nouvelles installations ont été réalisées.

Ainsi, en 2022, la Maison peut accueillir dans 4 Pôles intergénérationnels :

Ces quatre pôles forment le Village du Mont Carmel avec au centre, la Chapelle et le jardin du Cloître. L’ensemble des bâtiments forme un pâté de maison, avec accès direct vers la ville d’Avranches, mais aussi communiquent sans sortir de la propriété grâce au cloître central.